Quiet quitting ou démission silencieuse : la nouvelle tendance en entreprise

« Quiet quitting » ? Vous connaissez ?


La démission silencieuse ou « quiet quitting » est le fait qu’un collaborateur ne quitte pas son poste mais fassse seulement ce pour quoi il est payé et ne fait pas plus que ce que son contrat de travail exige.


Cela peut être vu comme un désengagement de la part du collaborateur, il fait le minimum sans s’impliquer dans la vie de l’entreprise et sans envisager de la quitter.


Les principaux concernés sont la génération Z et les millenials qui ont une vision différente du travail comparé aux générations précédentes.


Concrètement, le collaborateur ne veut plus passer à côté de sa vie à cause du travail, et veut s’épanouir professionnellement sans tout sacrifier.


Né aux États-Unis, et conséquence directe du Covid-19, ce phénomène arrive en France via l’influence des réseaux sociaux et se propage à travers le monde.


En effet, seulement 24% des français pensent que leur emploi est « très important », et priorisent l’évolution de leur vie personnelle à leur vie professionnelle.

Cela se traduit notamment par un besoin de liberté organisationnelle, de sens et d’un équilibre entre la vie pro et perso non négociable.


C’est pourquoi de plus en plus de personnes n’hésitent plus à quitter leurs postes lorsque leur travail ne fait plus sens. Leurs priorités : un travail avec peu d’impact sur leur vie de famille, des conditions de travail idéales sans management toxique ou sans harcèlement.


Pour limiter cette tendance il est important dans un premier temps de l’identifier, de la comprendre et de l’accepter si cela arrive au sein de son entreprise.


Dans l’idéal, l’entreprise doit faire ou continuer ses efforts en termes de flexibilité organisationnelle et dans la mise en place du télétravail. Les nouvelles générations hyper connectées sont moins réticentes pour travailler avec des nouveaux outils, et des nouvelles technologies.

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Publié le 08/11/2022