Et si vous arrosiez vos soft skills ?

Le marché du travail est en constante mutation, d’autant plus qu’aujourd’hui nous sommes dans un monde VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). Ce terme a été introduit dans les années 1990, et signifie que le monde est devenu plus volatile, incertain, complexe et ambigu. Dans ce contexte, les compétences comportementales sont passées devant les compétences techniques et l’expertise métier. Les emplois très spécialisés (ou mono-compétences) sont de moins en moins nombreux. En effet, les entreprises recherchent des salariés agiles et adaptables face aux changements.

 

D’après le rapport « The future of workplace » publié par McKinsey en 2018, en 2030 la demande en compétences sociales et émotionnelles devrait augmenter de 24%. Cette estimation fait écho au fait que le monde est en pleine mutation et que les futurs métiers mobiliseront aussi bien des compétences techniques et une expertise pointue que des compétences transverses comme les compétences sociales, relationnelles et la culture générale. Tout ceci tend vers le fait qu’il est essentiel de s’adapter aux nouveaux outils, c’est ce qu’on appelle le développement des soft kills.

 

Mais alors, que signifie exactement le terme « soft skills » ? Cette notion apparue en Europe dans les années 70 désigne les compétences comportementales en opposition aux hard skills (compétences techniques et méthodologiques). Les soft skills rassemblent les aptitudes relationnelles, situationnelles et émotionnelles qui permettent aux individus et aux entreprises de s’adapter au nouveau monde constamment en changement. Cette définition n’est cependant pas figée puisque le concept des soft skills et son champ d’application évoluent sans cesse face à l’accélération de nos sociétés. Cependant, une chose est sûre, les soft skills ne correspondent pas aux qualités intrinsèques d'un individu, ni à sa personnalité, puisque contrairement à ces derniers, les soft skills se cultivent. Chez Maâtura, nous aimons comparer les soft skills à des plantes, elles peuvent se développer si on les arrose bien et nous apprécions accompagner les individus et les équipes et faciliter la « progressence » (un joli terme développé par notre coach, révélatrice des richesses humaines, Anne-Claude Jardin, désignant le progrès et le sens associé à la montée en compétences).

 

Voici trois exemples de soft skills les plus recherchées par les entreprises :

  • L’intelligence émotionnelle, qui permet de comprendre et maîtriser ses émotions et de composer avec celles des autres.

  • L’Agilité et l’adaptabilité qui représentent des facteurs clé de succès puisqu’elles sont liées à notre capacité à piloter le changement.

  • L’esprit d’entreprendre qui permet d’être proactif et d’instaurer une dynamique positive pour avancer.

     

Les soft skills sont accessibles à tout le monde si elles sont arrosées quotidiennement. Elles s’acquièrent grâce à l’aide des autres, de feedbacks bienveillants et d’expérimentation. Cet apprentissage peut passer par des formations classiques et des entrainements par simulation en groupe. Mais cela passe surtout par un accompagnement pas à pas poussant à l’action quotidienne ainsi que la mise en place d’un système de feedback pour s’améliorer continuellement.

Publié le 07/03/2022